CORNILLAC en Drôme Provençale

Le temps des seigneurs

 

    L’apparition des castra (pluriel de Castrum) en Baronnies (Xe siècle), correspond à l’implantation des ascendants des Mévouillon sur la rive gauche du Rhône.

Armes des Mévouillon

Avec la féodalité, un grand nombre des églises de quartier se multiplièrent au XIe siècle. Chaque seigneur voulait dans le mandement où s'exerçais sa justice une église paroissiale dont il pût être le patron et nommer le prêtre.

L'annexion de l'église au sein du castrum ne se systématise qu'après 1150 et se généralise au XIIIe siècle en Baronnies (M-P Estienne).

Vers 1251, Cornillac possédée par les barons de Mévouillon fut hommagée par eux aux abbés de l’Île Barbe (puissant monastère fondé par Charlemagne dans une île de la Saône au nord de Lyon).

 

Sceau des Mévouillon

 

La Claverie de la Val d’Oule (Clavaria vallis Olle)

En 1261, les barons de Mévouillon reprennent les terres que l’Abbaye de l’Ile-Barbe possédait tout au long de la Vallée de l’Oule : Montmorin, Bruis, Sainte-Marie, La Charce, Pommerol, Cornillac, Cornillon, Rémuzat, Lemps, Saint-May. Cet ensemble, connu sous le nom de Claverie de la Val d’Oule et dont le siège est au château de cornillon, appartient à la Provence depuis 1305 et forme ainsi une véritable enclave au milieu des terres dauphinoises.

L’enclave de la Val d’Oule deviendra, en 1551, les Terres Adjacentes de Provence, puis sera absorbée en 1641 par la Provence et incluse dans la viguerie (circonscription judiciaire) de  Sisteron.

 

Jean-Claude Daumas (auteur du livre Le Pays de l'Oule)

 
 

Claverie de la Val d’Oule

 

 

Date de dernière mise à jour : lundi 05 juillet 2021