CORNILLAC en Drôme Provençale
Du paléochrétien aux diocèses
L’évangélisation de la Gaule fut l’œuvre des évêques et de leurs clercs. Dès la fin du IVe siècle, les évêques, qui résidaient à la cité, avaient installé des prêtres dans les « vici ». Le latin s’y substituait aux idiomes celtiques.
Les différents édifices religieux et leurs paroissiens étaient rattachés à deux diocèses : Die et Gap.
La haute vallée de l’Oule (Montmorin, Bruis, Sainte-Marie, La Charce) et sa rive gauche (Cornillac et Pommerol) appartenaient à l’évêché de Gap.
A partir du XII° siècle au moins et jusqu'à la fin du XVII°, le diocèse de Cap fut divisé en quatre grands archiprêtrés :
du Champsaur au nord;
du Gapençais au centre;
du Rosanais au sud-ouest
et d'Oultre-Durance au sud- est.
L’évêché de Die englobait La Motte, Chalancon, Rottier, ainsi que sur la rive droite de l’Oule, le vieux village de Rémuzat.
Les quatre évêchés (Die, Gap, Sisteron, Vaison) correspondent à peu près aux divisions administratives de la fin de l’Antiquité qui ont morcelé les territoires voconces du Haut-Empire.
L'abbaye de l'Ile-Barbe avait de nombreuses possessions dans le Rosanais occidental (Lemps, Montferrand, La Fare, Verclause).
Le rayonnement de Cluny en Rosanais s'est effectué à partir du prieuré de Saint-André-de-Rosans.
Date de dernière mise à jour : vendredi 02 juillet 2021